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2006-04-02
ILGA世界大会報告 [人権(LGBT等)] - 尾辻かな子活動日記 スイスからの報告です。 スイスの国会議長、Claude Janiakさんと。オープンリーゲイの議員です。スイスは昨年の国民投票により同性パートナーの法的保障が実現しました。 つづき Plaidoyers pour des religions ouvertes à la diversité sexuelle RACHAD ARMANIOS Paru le Samedi 01 Avril 2006 Le Courrier GENÈVE - Mardi, lors de la conférence mondiale de l'ILGA à Genève, 130 lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et transexuel-les (LGBT) ont débattu des relations conflictuelles avec les monothéismes, «sources importantes d'homophobie». «Nous sommes les juifs des juifs», plaisante Joël Behmoras, Français décrivant la situation délicate des lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et transexuel-les (LGBT) au sein du judaïsme. Membre de Beit Haverim, une association homosexuelle juive en France, il est entouré, entre autres, d'un imam gay et d'un évêque canadien, pionnier anglican de la cause LGBT. A la tribune, chacun plaide pour que ses coreligionnaires acceptent la diversité sexuelle. Pour cela, Coran, Nouveau et Ancien Testament doivent s'affranchir de la lecture patriarcale qui les emballe. En face, quelque 130 personnes ont répondu présent à cette journée consacrée aux monothéismes, mardi, à Genève, dans le cadre de la 23e conférence mondiale de l'Association internationale des gays et lesbiennes (ILGA). Une conférence qui a reçu un message de sympathie du dalaï-lama, précisant son attachement à la tolérance religieuse et au respect des droits humains. «Les religions sont un sujet important, car elles sont une grande source d'homophobie», explique au Courrier Christopher Newlands, pasteur anglican gay, l'un des organisateurs. Mais dans les milieux arc-en-ciel européens, et surtout français, le thème peine à s'imposer, freiné par une vision exclusive de la laïcité. Diagnostic commun Malgré l'absence, au final, de stratégie interreligieuse pour faire avancer la cause, des problématiques communes se sont dégagées. Car entre ouverture et fermeture, les situations entre les religions et en leur sein sont très diverses. De même, elles varient selon les lieux, entre protection de la diversité sexuelle et violations des droits humains. Au micro, l'évêque Michael Ingham, qui a fait voter par son diocèse au Canada la bénédiction des couples de même sexe, pose pourtant un diagnostic exportable aux trois monothéismes: «L'homophobie plonge profondément ses racines dans la Bible et dans le dogme chrétien. L'hypothèse de l'hétérosexualité (comme norme exclusive, ndlr) se fonde sur le récit de la Création. Mais elle est inacceptable, car elle exclut nombre de créatures de Dieu. Il faut une nouvelle analyse des textes saints.» Pour cet hétérosexuel, les chrétiens ont vécu deux mille ans sur le «continent du patriarcat. Conquérir le Nouveau-Monde prendra du temps.» En termes coraniques, sa pensée se résume par l'ijtihad. L'imam Muhsin Hendricks, qui dirige une petite communauté de musulmans gays au Cap (Afrique du Sud), le traduit par «raisonnement indépendant». Dieu comprend les personnes qui ne sont pas attirées par le sexe opposé, explique-t-il. «Mais ce n'est pas enseigné. On apprend à se référer aux imams et à ne pas se questionner soi-même.» Le droit au bonheur Joël Behmoras, lui, préfère l'individualisme, qui a point dans nos sociétés, au message «tribal» et «normatif» des religions. Car le premier a fait éclore le droit au bonheur, dont fait partie celui de vivre pleinement son orientation sexuelle. MgrIngham ajoute: «De tout temps, les religions ont toléré l'homosexualité tant que l'homme acceptait de prendre une épouse et de faire son devoir. Ce qui a changé, c'est que les femmes refusent aujourd'hui cette relation alibi et destructrice.» Des homoparents heureux Divisés en trois groupes de travail (islam, christianisme, judaïsme), les participants ont approfondi la réflexion. La Genevoise Carole Bonstein a par exemple évoqué la bénédiction de sa fille – dont la mère biologique est la compagne de Mme Bonstein – par François Garaï, rabbin de la Communauté israélite libérale de Genève, lors d'une cérémonie privée. D'une chaleureuse bise, cette lesbienne juive a remercié le religieux. Venu en personne affirmer que Dieu ne fait pas de discriminations entre ses créatures. I article Genève/article Les transsexuels revendiquent le droit à l'autodétermination CORINNE AUBLANC Paru le Mardi 28 Mars 2006 Le Courrier . MINORITÉS - La 23e conférence mondiale de l'ILGA a débuté sur les attentes des minorités transgenres. Situation en Asie et en Amérique latine. «Je suis transsexuelle, bolivienne et juive. De multiples facettes forment mon identité. Je veux être acceptée en tant que telle.» Un cri poussé par une militante lors de la première journée, consacrée aux droits des personnes transsexuelles[1], de la 23e conférence mondiale de l'Association internationale des gays et lesbiennes (ILGA). Hier, au Centre de conférences de Genève, une soixantaine d'activistes venus de divers pays étaient réunis autour des enjeux sociaux, légaux et médicaux liés aux droits des minorités transgenres. De l'état des lieux mondial effectué en matinée, il ressort que ces droits ne sont pas, ou que très partiellement, reconnus. Inaccessibilité des services de santé, discrimination et répression sociales, obstacles juridiques relatifs au changement légal d'identité... Autant de difficultés auxquelles se heurtent les personnes transsexuelles. Quand elles existent, les procédures juridiques se basent le plus souvent sur un diagnostic de maladie mentale. Or, rappelle le Dr Sam Winter, du Centre de recherche asiatique sur le transgendérisme de l'Université de Hong-Kong, «le transsexualisme est un aspect de la diversité humaine, pas un désordre mental». Ce dernier établit d'ailleurs une relation claire entre la pathologisation des populations transgenres et le déni de leurs droits: «En Asie, les transsexuels, bannis jusqu'à peu, ne reçoivent aucune aide. Et les actuelles améliorations n'empêchent pas la police de commettre les pires abus. En Thaïlande, en Malaisie, aux Philippines, on pratique la chasse au transsexuel dans la rue.» Par ailleurs, poursuit le chercheur, ces gouvernements ne disposent pas de législation antidiscrimination. Ainsi, en Thaïlande, pays considéré comme l'un des plus progressistes d'Asie, une règle tacite consiste à ne pas engager les transsexuels comme maîtres d'école. En Amérique latine, les minorités transgenres ne sont pas mieux loties. Les gouvernements s'appuient sur les pouvoirs locaux qui édictent des lois «morales», assure Lohana Berkins, militante argentine pour les droits des transsexuels. Si bien qu'une personne peut être «cueillie» dans un supermarché et emmenée au poste. «Là, soit elle donne de l'argent, soit elle a de gros problèmes.» A savoir pressions psychologiques, voire outrages physiques. Sans identité, les personnes transgenres vivent illégalement. Sous la pression sociale, elles doivent abandonner très tôt leur scolarité. Ce manque de formation vient s'ajouter à la stigmatisation lorsqu'il s'agit de trouver travail et logement. Si bien que, à 8 ou 13 ans déjà[2], beaucoup de jeunes, rejetés de leur domicile, se retrouvent en marge de la société... Et, une fois à la rue, ils n'ont pas d'autre choix que de recourir à la prostitution. «Dans un contexte de mécanismes fondamentalistes, analyse Lohana Berkins, l'Union européenne et les Etats-Unis ont un très gros impact. Or, les Etats-Unis privent de fonds des organisations comme ONUSIDA, si cet argent sert des projets ayant un quelconque rapport à l'avortement ou aux droits des transgenres... Les besoins en éducation de l'ensemble de la société sont flagrants.» «D'où l'urgente nécessité de construire des résolutions à l'échelle internationale», résumaient hier, en choeur, les participants. Qui devaient, l'après-midi, plancher sur une déclaration destinée à l'ONU. I Note : [1] L'assimilation du transsexualisme à une forme d'«homosexualité poussée à son extrême» est erronée. Homo, bi et hétérosexualité sont des formes d'orientation sexuelle (être attirée-e par une personne du même sexe ou de sexe différent). Le transsexualisme –ou transgendérisme– relève du concept d'identité de genre (se sentir homme ou femme, ou de genre intermédiaire) indépendamment de son sexe biologique. En résumé, les personnes transgenres se retrouvent tant parmi les hétéro, les bi que les homosexuel-le-s.
by alfayoko2005
| 2006-04-03 13:41
| LGB(TIQ)
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