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Genève/article
La santé des lesbiennes menacée par l'homophobie CHRISTOPHE KOESSLER Paru le Lundi 03 Avril 2006 Le Courrier . CONFÉRENCE INTERNATIONALE - La discrimination directe ou insidieuse touche de plein fouet la santé des femmes lesbiennes et bisexuelles. Des militantes du monde entier ont fait le point mercredi dernier à Genève. Cela fait à peine quinze ans que l'Organisation mondiale de la santé a retiré l'homosexualité de sa liste des troubles mentaux. Et depuis, aucune étude n'a été menée par l'organisme des Nations Unies sur les problèmes spécifiques rencontrés par les lesbiennes et bisexuelles en matière de santé. Ces dernières s'en sont chargées elles-mêmes et ont rendu publique leur étude internationale[1], la première du genre, à l'occasion de la 23e conférence mondiale de l'Association internationale des gays et lesbiennes (ILGA), qui s'est tenue tout au long de la semaine dernière à Genève. Un événement qui, mercredi, a réuni une centaine de femmes du monde entier sur ce thème. La Namibienne Linda Baumann –une des seules lesbiennes déclarée dans son pays– a ouvert le bal des témoignages: «L'intolérance, la discrimination à l'école et au travail, les mariages forcés et le manque d'espace pour nous exprimer conduit à l'abus d'alcool, de drogue et amène parfois jusqu'au suicide.» Une situation comparable en Chine, où Bin Xu, une militante de l'organisation Common language, a mené une étude statistique approfondie: «37% des lesbiennes de notre échantillon ont tenté de se suicider», précise-t-elle. Dans les pays du Nord, les mêmes processus sont à l'oeuvre, ont assuré plusieurs intervenantes. «Notre grand problème, c'est l'isolement, le manque d'auto-estime, ce qui conduit à des comportements addictifs», a expliqué une militante genevoise. Les lesbiennes vont aussi moins chez le médecin ou le gynécologue. Plusieurs raisons à cela: la peur du regard discriminant des professionnels de la santé, l'incompréhension, voire la simple ignorance: «Un gynéco va généralement présumer que sa patiente est hétéro. Si elle n'ose pas s'affirmer, elle ne recevra pas les bons conseils. Si elle le fait, certains gynécos penseront qu'elle n'a pas besoin d'un suivi régulier», explique Rina Nissim, membre de l'association Lestime, de Genève. Et pourtant, pour toutes ces raisons, les femmes lesbiennes sont plus exposées à des maladies que les autres, en particulier au cancer du sein: 8,4% chez les lesbiennes, contre 4,9% chez les hétérosexuelles, précise Cheryl Dobinson, du centre de santé Sherbourne au Canada. Autre grave cause de trouble: la violence physique engendrée par l'homophobie. Parmi ses pires formes figure le curative rape («viol curatif»), monnaie courante dans certains pays: c'est une pratique du viol qui repose sur la fausse croyance qu'une lesbienne pourrait être «guérie» par un rapport forcé avec un homme. Elle entraîne des lésions physiques et psychiques graves et augmente la probabilité de transmission du sida. D'autant que la propagation du virus entre femmes est possible, même si l'exposition est moindre qu'entre couples hétérosexuels ou gay. Un risque souvent minimisé par les lesbiennes, qui sont en général peu informées: «Le risque de transmission dépend des pratiques, explique Bin Xu. Certaines personnes utilisent des jouets sexuels, dans ce cas l'échange de fluides corporels peut être plus important.» L'information est donc la première priorité des militantes, qu'elle soit destinée à la population en général, aux professionnels de la santé, ou aux lesbiennes elles-mêmes. Mais au-delà, «le véritable défi est un changement culturel», conclut Gloria Careaga, professeur à l'Université autonome de Mexico. CKR Note : [1]«Lesbian and bisexual women's health: common concerns, local issues», Ilga, Mars 2006. Une copie peut être demandée à ilga@ilga.org ou au 003225022471. Plaidoyers pour des religions ouvertes à la diversité sexuelle
by alfayoko2005
| 2006-04-03 09:06
| LGB(TIQ)
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