カテゴリ
お知らせ トランス LGB(TIQ) HIV/AIDS 米政治 国内政治 ジェンダー・セックス バックラッシュ Books Movies Theatres TV & Radio Music Others Opinions 以前の記事
2007年 09月 2007年 08月 2007年 07月 2007年 06月 2007年 05月 2007年 04月 2007年 03月 2007年 02月 2007年 01月 2006年 12月 2006年 11月 2006年 10月 2006年 09月 2006年 08月 2006年 07月 2006年 06月 2006年 05月 2006年 04月 2006年 03月 2006年 02月 2006年 01月 2005年 12月 2005年 11月 2005年 10月 2005年 09月 2005年 08月 2005年 07月 検索
最新のトラックバック
その他のジャンル
ファン
記事ランキング
ブログジャンル
画像一覧
|
Homos au travail: il y a encore du boulot!
PROPOS RECUEILLIS PAR CORINNE AUBLANC, Date: Mardi, 04 avril @ 00:00:00 Sujet Suisse SUISSE- Face aux discriminations des personnes lesbiennes, gays, bi et transsexuelles, les syndicats ont un rôle à jouer. Qui passe notamment par l'inscription de clauses relatives aux droits des travailleur-se-s LGBT dans les conventions collectives. Entretien avec Max Krieg, coprésident de la commission Gays et lesbiennes de l'Union syndicale suisse. Il n'y a pas si longtemps que les revendications des minorités sexuelles figurent à l'ordre du jour des organisations syndicales. C'est via la mobilisation de certains de leurs membres et d'associations professionnelles LGBT (lesbiennes, gays, bi et transsexuel-le-s), comme PinkRail dans le secteur des transports publics, que les syndicats ont pris acte de cette problématique. Les organisations nationales gay (Pink Cross) et lesbienne (LOS) ayant bien sûr largement contribué à cette sensibilisation. Au sein de l'Union syndicale suisse (USS), la prise de conscience a débouché sur la création d'une commission Gays et lesbiennes. Grâce aux travaux de cette dernière, l'USS a adopté, lors de son congrès de 2002, les lignes directrices de sa politique syndicale en la matière. Car «si l'on s'expose sur son lieu de travail, ce doit être avec la garantie qu'il n'y ait pas de retour de bâton». Max Krieg copréside la commission des Gays et lesbiennes de l'USS. Cet employé des CFF a également été, en 1997, l'un des fondateurs de PinkRail, dont l'un des succès fut d'inscrire la non-discrimination liée à l'orientation sexuelle dans la convention collective de travail (CCT) des CFF. Il intervenait la semaine dernière dans le cadre de la conférence mondiale de l'Association internationale des lesbiennes et des gays (ILGA), à Genève. Rencontre. Quelles sont vos missions prioritaires au sein de la commission LGBT de l'USS? Max Krieg: Les directives de 2002 sont à retravailler dans le sens du nouvel état civil introduit par la Loi sur le partenariat enregistré (LPart, votée par le peuple le 5 juin 2005, ndlr) afin d'intégrer cette notion dans les CCT. Nous sommes également concentrés sur la mise en oeuvre de l'égalité de traitement garantie par la nouvelle loi dans les entreprises. Il s'agira entre autres d'en repérer les éventuels effets négatifs. Par ailleurs, nous cherchons à renforcer la formation des syndicalistes sur l'aspect LGBT et à rendre plus visible le travail de la commission, qui doit devenir le point de référence en cas de difficulté rencontrée par une travailleuse ou un travailleur, la mise en oeuvre de l'arsenal juridique revenant aux syndicats. Concrètement, quels changements la LPart va-t-elle apporter dans des lois sur le travail? Cela va-t-il rendre le coming-out des couples «partenariés» obligatoire auprès de l'employeur? - La garantie d'égalité de traitement avec les couples mariés ouvre de nouveaux droits: pension de veuvage en cas de décès du conjoint, partage du 2e pilier en cas de dissolution du partenariat... Cela implique une adaptation des contrats de travail et de nouvelles obligations pour les caisses de pension. Quant à la question du coming-out, tout va dépendre des transpositions de la nouvelle loi dans l'ordonnance fédérale. Le nouvel état civil comprendra-t-il la distinction entre hétéros et homosexuels? Il semblerait, pour ma part, plus adéquat de créer les catégories «marié-e ou en concubinage enregistré» et «célibataire». Ce qui permettrait d'éviter le coming-out, qui demeure un pas supplémentaire à franchir, alors qu'en l'espèce, il n'est pas nécessaire. Mais tout le monde ne pense pas la même chose... Quel retour avez-vous des discriminations liées à l'orientation sexuelle sur le lieu de travail? - Nous ne possédons pas de chiffres fiables, car trop peu de situations sont connues. Peut-être parce que la commission n'est pas assez visible. Mais j'ai aussi constaté, dans le cadre de mon expérience à PinkRail, que les gens n'osent pas s'afficher sur leur place de travail, justement parce qu'ils ont peur d'être discriminés. D'autant que, en cas de discrimination effective, il est très difficile de fournir des preuves. En fait, depuis 1998 et la nouvelle constitution, les droits sont là, mais aucune loi spécifique ne punit les actes homophobes. Attendez-vous quelque chose de l'Organisation internationale du travail? Et plus précisément de la convention 111, qui concerne la discrimination en matière d'emploi? - Il va de soi que cet article doit être étendu aux discriminations liées à l'orientation sexuelle. Pour ce faire, il s'agit d'élargir la prise de conscience au sein de l'Union européenne et de l'Union mondiale des syndicats afin de grouper nos forces auprès de l'OIT. Et d'agir directement auprès des Etats membres, pour les amener à reconnaître la nécessité de débattre ces questions. Reste à trancher si nous souhaitons nous lier à la cause des femmes... A ce propos, tous les syndicats ou presque possèdent aujourd'hui des commissions «femmes». Y a-t-il un modèle à prendre? - A ce stade, l'action est portée par l'ensemble de USS et il n'existe pas de commissions particulières. On note un intérêt des syndicats pour la question –certaines branches étant plus conservatrices que d'autres– via le mandat de représentants au sein de notre commission. Si certains membres veulent aller plus loin –en créant des groupements de travailleurs plus ou moins formalisés, comme, par exemple, celui des employé-e-s lesbiennes et gays de la Ville de Zurich ou de l'industrie chimique bâloise (Pink Molecules)– nous pouvons les soutenir. Mais nous n'avons pas les moyens d'initier une telle stratégie. Avez-vous entamé des actions auprès des organisations patronales? - Nous n'avons jamais eu de contacts directs avec elles. C'est une lacune. A PinkRail, nous avons agi en même temps auprès des syndicats et des CFF, et c'était utile. Mais, comme je l'ai dit, nous manquons de moyens. On pourrait s'appuyer sur l'exemple de la charte destinée aux PME... (lire ci-dessous) I Cet article provient de Le Courrier http://www.lecourrier.ch/ L'URL de cet article est : http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=41243 La santé des lesbiennes menacée par l'homophobie
by alfayoko2005
| 2006-04-04 10:03
| LGB(TIQ)
|
ファン申請 |
||