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ArtForum 2006/04/24
TOKYO MAYOR INSULTS CONTEMPORARY ART Tokyo mayor Shintaro Ishihara added a sour note to the inauguration of the exhibition "Collection de la Fondation Cartier pour l'art contemporain au Musée d'art contemporain de Tokyo" (The Fondation Cartier's Contemporary Art Collection at Tokyo's Museum of Contemporary Art [MOT]). As Libération's Michel Temman reports, the mayor spoke along with Bernard Fornas, president of Cartier International; Seiichiro Ujiie, the head of MOT; and Hervé Chandès, the director of Fondation Cartier, in front of 1,500 guests who were invited for the event. "Coming here, I thought I would see great things," said Ishihara. "But, in fact, I have seen nothing. […] The contemporary art shown here is ridiculous." The exhibition, which was prepared over one year by Cartier's teams in Tokyo and Paris, features pieces by thirty-two artists of twelve nationalities—from the Congolese Chéri Samba to the American Liza Lou—whose works have been acquired by Fondation Cartier in the last twenty years. The broad international selection did not impress Ishihara, a populist mayor known for his nationalist diatribes. During a tour of the exhibition, Ishihara claimed that "Japanese culture is more beautiful than Western culture." Ishihara ridiculed Ron Mueck's sculpture In Bed, which is featured in the exhibition catalog and poster. "The big mother in the bed has the face of a baby." Any attempts to elaborate on the works fell on deaf ears. "Contemporary art that needs to be explained," claimed Ishihara, "is worth nothing." Libération Culture Le maire de Tokyo ne peut pas encadrer l'art contemporain La fondation Cartier en a fait les frais lors de l'inauguration de son exposition. par Michel TEMMAN QUOTIDIEN : lundi 24 avril 2006 Tokyo de notre correspondant Il est 18 heures passées, jeudi, dans le hall du Musée d'art contemporain de Tokyo (MOT), vaste édifice élevé il y a dix ans dans le parc de Kiba. Mille cinq cents Japonais, des people et non des moindres, ont été conviés à la cérémonie d'ouverture de l'événement culturel le plus chaud et le plus décalé du printemps. Préparée depuis un an par les équipes parisiennes et tokyoïtes de Cartier, l'exposition «Collection de la Fondation Cartier pour l'art contemporain au Musée d'art contemporain de Tokyo» est sur le point d'ouvrir, non pas ses portes, mais sa porte: une gigantesque douve murale de cinq mètres, prête à coulisser pour laisser la foule inaugurer en avant-première, sur quatre étages, le labyrinthe des dix-neuf salles du musée, métamorphosé pour l'occasion en palais de l'art dédié à la créativité contemporaine transnationale. «A-t-il bu?» Tout cérémonial nippon débutant par une floraison de bons mots, c'est au maire de Tokyo, le flambant (et flambeur) Shintaro Ishihara, 73 ans, que revient l'honneur d'inaugurer l'événement. A ses côtés, Bernard Fornas, le président de Cartier international, Seiichiro Ujiie, le directeur du MOT et Hervé Chandès, le directeur de la Fondation Cartier. Le brouhaha s'estompe. Ishihara n'a rien préparé. Micro en main, alors que face à lui défilent sur un écran géant des nus sulfureux, de l'art bondage et les corps désireux du photographe assassiné Alair Gomes, Ishihara improvise, en mâchant quelque peu ses mots à vive allure. «Le gouverneur a-t-il bu?» s'interroge un célèbre styliste japonais «choqué» par ses premières paroles. Face au parterre d'invités, le maire fait en effet son numéro. Il a décidé de tout gâcher. Sans prendre de gants, il dénigre l'art contemporain, qu'il associe bêtement à un art exclusivement occidental. Hautain, impoli au point de tourner le dos à ses hôtes, usant d'un ton péremptoire et d'un vocabulaire alambiqué, Ishihara attaque de front l'exposition, tout juste découverte lors d'une visite guidée qui l'a visiblement barbé. «En venant ici, je m'attendais à voir de grandes choses, dit-il. Or, je n'ai en fait rien vu.» Traduction en français dans l'oreillette, Bernard Fornas retient son souffle. Jamais auparavant, à Tokyo, une exposition d'art contemporain n'avait pourtant réuni autant de signatures: trente-deux artistes de douze nationalités, du Congolais Chéri Samba au Français Jean-Michel Othoniel, de l'Irlandais James Coleman à l'Américain Dennis Oppenheim, de l'Italien Alessandro Mendini à l'Américaine Liza Lou, qui voit dans l'événement un «Nations unies de l'art». Acheminées par avion cargo et bateau, au gré de polices d'assurance incalculables, ce sont toutes des oeuvres acquises depuis vingt ans par la Fondation. Nationaliste notoire. Ce trésor culturel, Shintaro Ishihara a manifestement du mal à l'évaluer. «L'art contemporain ici exposé, ajoute-t-il, est ridicule.» Il moque ainsi In Bed, sculpture monumentale de l'Australien Ron Mueck, qui a attiré voici peu la foule à Paris. «La grande maman dans le lit, s'éclate Ishihara, a le regard d'un bébé.» C'est pourtant l'oeuvre qui a été choisie pour l'affiche et la couverture du catalogue. Connu pour ses diatribes nationalistes, anticoréennes et antichinoises (il a aussi fustigé la langue française en 2004), Ishihara, maire de Tokyo depuis 1999, ex-romancier à succès (prix Akutagawa 1955, le Goncourt nippon), et peintre à ses heures, en froid avec son dernier fils manque de pot, un peintre aussi exulte. «L'art contemporain qui a besoin d'être expliqué est nul» répète-t-il, avant d'asséner: «La culture japonaise est plus belle que la culture occidentale.» Dans la salle, c'est le choc. Certains croient à une blague. Et rient. Beaucoup enragent. Prenant la parole à son tour, tandis que le maire de Tokyo, dos tourné, scrute le plafond, Bernard Fornas rend aussitôt hommage aux artistes présents. Quand il qualifie d'«oeuvres majeures» les pièces exposées au MOT des peintures de Jean-Michel Alberola ou Erina Matsui aux photographies de Daïdo Moriyama , la foule réagit au quart de tour et applaudit. Ishihara déchante. 東京都知事、現代美術を腹にすえかね カルチエ財団、展覧会の開会式でとんだ「とばっちり」 東京特派員ミシェル・テマン 2006年4月24日 リベラシオン
by alfayoko2005
| 2006-04-25 10:00
| 国内政治
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